16 février 2009
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Les petits canards, les éléphants et les perroquets du fort de Gwalior
L'imposant fort de Gwalior en Inde est décoré de frises délicates aux motifs animaliers et floraux. Le bleu, le vert et jaune éclatent sur le grès jaune pâle des murs. Ces beaux carreaux de terre vernissée surprennent sur un ouvrage militaire.
Frise de canards au Fort de Gwalior
Babur le fondateur de l'empire moghol qui occupa le fort le surnommait "la perle de l'hindoustan".
Fort de Gwalior
Tourelles ajourées et frises polychromes
Parmi les motifs abstraits, entrelacs et fleurs stylisés de la frise, domine une élégante procession de canards jaunes sur fond bleu turquoise. Représentés dans différentes attitudes, d'un style simple, ils sont tout à fait charmants.
Frise de canards et colonnettes au Fort de Gwalior
Etat du Madhya Pradesh
Le bestiaire des remparts comprend aussi des paons, des perroquets, des tigres, des éléphants et des crocodiles.

Babur le fondateur de l'empire moghol qui occupa le fort le surnommait "la perle de l'hindoustan".

Tourelles ajourées et frises polychromes
Parmi les motifs abstraits, entrelacs et fleurs stylisés de la frise, domine une élégante procession de canards jaunes sur fond bleu turquoise. Représentés dans différentes attitudes, d'un style simple, ils sont tout à fait charmants.

Etat du Madhya Pradesh
Le bestiaire des remparts comprend aussi des paons, des perroquets, des tigres, des éléphants et des crocodiles.

sur le mur d'enceinte du Fort de Gwalior
Aujourd'hui beaucoup de carreaux polychromes ont disparus, abîmés par les intempéries, détruits ou volés mais ils reste assez de traces pour imaginer la splendeur du fort d'antan.

sur le mur d'enceinte du Fort de Gwalior
Une route très pentue mène au fort de Gwalior construit sur un promontoire. Les remparts hauts de dix mètres, rythmés de tours, de tourelles et de dentelle de pierre, s'étendent sur 2,4 kilomètres de long et sur 820 mètres de large.

Fondée au IIIè siècle par les Rajpoutes, la citadelle atteint son apogée sous Mân Mandir (1486-1516) qui y fait construire des palais d'une grande richesse ornementale aux piliers et claustra finement sculptés.

Fondée au IIIè siècle par les Rajpoutes, la citadelle atteint son apogée sous Mân Mandir (1486-1516) qui y fait construire des palais d'une grande richesse ornementale aux piliers et claustra finement sculptés.

Une partie du palais de Mân Mandir est bien préservée. On visite deux cours décorées de frises florales polychromes. Quatre salles s'ouvrent sur chaque cour. Elles servaient de salle de danse ou de musique.
piliers sculptés et frise polychrome
dans la cour intérieure du palais de Mân Mandir
Des petits escaliers étroits conduisent à des citernes souterraines sur deux niveaux. Pour quelques roupies, un guide éclairent les marches glissantes avec sa lampe torche.
Intérieur délabré du Fort de Gwalior
Le reste de la citadelle de Gwalior est en mauvais état et même dangereuse par endroit. Des graffiti couvrent les façades délabrées. La végétation pousse entre les pierres, les murs s'écroulent et de belles arcades mogholes ouvrent sur le vide.
Palais en ruine du fort de Gwalior
Des kiosques élégants témoignent du raffinement qui régnait à la cour des souverains moghols. Ces petits édicules perchés en haut des murs permettaient aux princes de se rafraîchir grâce au vent, lors des grosses chaleurs d'avant la mousson. Il faut imaginer ces seigneurs, alanguis sur un somptueux tapis couvert de coussins, contemplant rêveusement la ville à leurs pieds. Une nuée de serviteurs, montant et descendant sans relâche les escaliers abrupts, veillait à leur félicité.
Kiosque du fort de Gwalior
En partant, le touriste regrette de ne pouvoir faire la sieste dans un de ces kiosques traversés d'une douce brise. Ecrasé de chaleur et de poussière, il salue les joyeux petits canards immobiles dans l'air tremblant.
La visite se poursuit avec les grottes jaïns du XVème siècle, plus bas sur la route.
Frise de canards au Fort de Gwalior

dans la cour intérieure du palais de Mân Mandir
Des petits escaliers étroits conduisent à des citernes souterraines sur deux niveaux. Pour quelques roupies, un guide éclairent les marches glissantes avec sa lampe torche.

Le reste de la citadelle de Gwalior est en mauvais état et même dangereuse par endroit. Des graffiti couvrent les façades délabrées. La végétation pousse entre les pierres, les murs s'écroulent et de belles arcades mogholes ouvrent sur le vide.

Des kiosques élégants témoignent du raffinement qui régnait à la cour des souverains moghols. Ces petits édicules perchés en haut des murs permettaient aux princes de se rafraîchir grâce au vent, lors des grosses chaleurs d'avant la mousson. Il faut imaginer ces seigneurs, alanguis sur un somptueux tapis couvert de coussins, contemplant rêveusement la ville à leurs pieds. Une nuée de serviteurs, montant et descendant sans relâche les escaliers abrupts, veillait à leur félicité.

En partant, le touriste regrette de ne pouvoir faire la sieste dans un de ces kiosques traversés d'une douce brise. Ecrasé de chaleur et de poussière, il salue les joyeux petits canards immobiles dans l'air tremblant.
La visite se poursuit avec les grottes jaïns du XVème siècle, plus bas sur la route.

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