21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 23:09

 

  Un magasin fermé, abandonné, et aussitôt il se couvre d'affiches sauvages. Ici, il est envahi par des stickers qui se masquent les uns les autres. Il y a de tout, des étiquettes des postes avec un graffiti manuel, des stickers imprimés, des rectangles de papier griffonnés, des tags élaborés et des images, des souris et des hommes.
 

Haut de forme et casquette, souris, pixel art
Vitrine couverte de stickers à Paris


   Les étiquettes des postes françaises, allemandes ou américaines sont très pratiques. Adhésives, elles laissent un espace libre pour écrire l'adresse du destinataire. Ici le destinataire est le passant.


Vitrine couverte de stickers à Paris

    L'étiquette "Hello my name is" est aussi très prisée pour inscrire son tag. Un tag difficile à déchiffrer, c'est la règle du jeu.
  

Vitrine couverte de stickers à Paris

    D'habitude, les stickers, petits et discrets, sont collés sur des tuyaux, des poteaux, des boîtes à lettres, à l'envers des panneaux de signalisation, tous supports sur lesquels les messages adhèrent bien. Les murs avec leur surface rugueuse due aux grains du crépi conviennent mieux aux collages plus grands.

    
Main verte
Vitrine couverte de stickers à Paris

    Les vitrines abandonnées sont un excellent support et, ici, les colleurs de stickers, emportés par leur enthousiasme, ont tout recouvert. La composition change tous les jours car, en voyant une si belle surface dédiée au stickart, des passants reviennent pour apporter leur contribution ou au contraire décoller les imagettes.


Writing, SOS Fantômes, Hello my name is, Stickers Soup, I love to destroy,
extra-terrestres
Vitrine couverte de stickers à Paris


     C'est une belle anthologie de tous les styles de tags. La calligraphie est inventive allant du plus orné au plus austère.

 
Vitrine couverte de stickers à Paris


   
Le collage géant sature l'espace jusqu'à l'indigestion. Une appropriation de l'espace ludique que certains peuvent trouver oppressante. Vandalisme ou street-art, destruction ou création? Un sticker proclame ironiquement : "I love to destroy" (J'aime détruire).



Notes et photos sur le street-art sur ce blog:
➙ Stickart: les stickers colonisent les tuyaux de descente de pluie

Palagret
Août 2009

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commentaires

G
Lorsque c'est bien fait, ça peut être vraiment très beau. Art ou pas, chacun son avis :)
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