"Les murs ont des oreilles" disait-on pendant l'occupation allemande signifiant par là que tout le monde écoutait tout le monde et qu'il valait mieux être prudent. L'expression est toujours employée.
"L'ennemi guette vos confidences", affiche du gouvernement français avant l'attaque allemande. Paul Colin
On nous surveille, on nous écoute disent les paranoïaques, pas si paranoïaques que ça. Edward Snowden a révélé l'ampleur de la surveillance américaine sur le net et les téléphones, même ceux des dirigeants occidentaux. On s'en doutait mais pas à ce point. Big Brother est bien vivant.
La mort encadrée et l'oreille collée, street-art
Vu sur un mur à côté de Beaubourg, une oreille rose en relief, ou ce qu'il en reste. A côté de l'oreille indiscrète, dans un cadre dont les images changent régulièrement, la mort représentée par un squelette vêtu d'un suaire. Qui la mort va-t-elle faucher? Les bavards ou les indiscrets?
Google is watching you, pochoir
Les street-artists illustrent ce thème de la surveillance panoptique avec des tags, des pochoirs et des objets collés sur les murs. Google a remplacé l'occupant allemand et est devenu le Grand méchant loup.
"Les disques durs ont des oreilles, Controns la Liberté d'Répression" affichette de Paella Chimicos
Avec la multiplication des caméras de surveillance, des logiciels de reconnaissance faciale, la rue nous surveille, elle nous écoute mais qui regarde vraiment demande Mobstr, le street-artist londonien?
"Who is watching?", pochoir londonien de Mobstr
Liens sur ce blog:
Street-art: l'état nous surveille, crevons lui les yeux
Décharge sauvage et caméras de surveillance CCTV à Londres
Palagret
juillet 2014
paranoïa et street-art