Non seulement les stickers de Leo et Pipo sont arrachés, ils sont modifiés. Il y a une interaction entre les street-artists et d'autres street-artists ou de simples passants qui ajoutent un petit dessin, un gribouilli, des mots.
L'homme à la cape masqué d'un étron fumant, sticker de Leo & Pipo
On voit souvent une petite merde fumante recouvrir la tête de l'Homme à la cape. Cet étron se retrouve aussi un peu partout.
Le zouave avec une nouvelle tête, sticker modifié de Leo & Pipo
sur une boîte à lettre
Officier la tête au carré, sticker modifiés de Leo & Pipo
sur une vitre passée au blanc d'Espagne
Le street-art est éphémère, ça fait partie de son charme. Avec le temps, il s'abîme, les papier collés se décollent, les tags sont recouverts, les masques sont cassés et les stickers s'arrachent. Ils s'enrichissent aussi de la participation de la rue.
L'homme à la cape masqué d'un rond noir, sticker de Leo & Pipo
L'homme à la cape masqué d'un visage noir avec cornes, sticker de Leo & Pipo
sur une boîte à lettres
Liens sur ce blog:
Street-art: les stickers de Leo & Pipo décapités, démembrés, arrachés
Une vitrine couverte de stickers, du stickart ou du vandalisme?
Palagret
archéologie du quotidien
juin 2010