Les murs sont bien bavards à l'approche du printemps. Un pochoir près de Beaubourg nous dit: "Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux".
"Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux"
street-art au centre de Paris
Après les hirondelles et les chevaux qui pleurent, voici le crépuscule et l'incendie. L'auteur de ce pochoir semble beaucoup s'intéresser aux cheveux.
La phrase se veut poétique et elle contraste avec le compteur arraché et les objets abandonnés dans le recoin du mur: tiroir cassé, rebuts d'un vide-grenier encore étiquetés etc... Une touche de délicatesse dans un monde d'ordures.
mots poétiques, pochoir
D'autres pochoiristes n'affichent pas des phrases de leur cru mais citent les grands auteurs comme Pitr avec Brecht.
Liens sur ce blog:
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Palagret
poésie de la rue
mars 2011