Icônes populaires et draps de bain à l'étal des marchés

     Les draps de bains vendus sur les marchés sont une bonne illustration du goût et des modes. Deux motifs de prédilections se côtoient: les animaux et les icônes populaires. 

Draps de bain décorés de deux chiots et d'un tigre

    Les animaux sauvages (lions, tigres, taureaux, oiseaux de la jungle) et les animaux domestiques (chaton, chiot) plaisent beaucoup. Les adolescents s'intéressent surtout aux portraits de catcheur tatoué, aux pirates et aussi aux icônes historiques telles que Che Guevara, Jimmy Hendricks ou Bob Marley.

Drap de bain décoré d'un taureau noir, olé

    Beaucoup de draps de bain sont illustrés de personnages de bande dessinée; des anciens comme Betty Boop; des inusables toujours à l'affiche comme Spiderman, Superman et Mickey. Les petites filles réclament Charlotte aux fraises, Dora l'exploratrice ou les Winks dont elles suivent les aventures à la télé.

Draps de bain décorés d'une panthère et d'un lion (97 x 173 cm, 12€)

   Dès qu'un personnage acquière une certaine notoriété, il a toutes les chances de se retrouver en effigie sur un drap de bain vendu au marché. Notons que les personnages politiques n'inspirent pas les créateurs de linge de toilette. Sauf Obama peut-être.

Draps de bain décorés d'un catcheur, d'un crâne de pirate et de tigres

      Il est certain que les marchés anglais proposent des draps et des serviettes à l'effigie de Kate et de William. Hélas, ces merveilles kitschs n'arriveront probablement pas jusqu'ici.

Drap de bain décoré du portrait de Che Guevara

   Avec effet velours, ces tissus illustrés servent souvent de panneau décoratif. On les accroche au mur, comme un poster.

Draps de bain décorés.  

Les Winks et Charlotte aux fraises, icônes enfantines côtoient  Betty Boop la délurée, icône des camionneurs

Liens sur ce blog:

Porte-clé virus aux couleurs fluo à l'étal des marchés      

Murakami à l'étal des marchés, esthétique kawaï et superflat

Draps de bain décorés: Spiderman, Mickey et taureau espagnol

Palagret

archéologie du quotidien

mai 2011