Les murs des villes sont couverts d'affiches, de tags et de messages. Voici quelques photos de la philosophie de la rue prises à Paris. Des maximes, des conseils, des affirmations et des interrogations pour la nouvelle année.
Tout est éphèmère, pochoir surmonté de morceaux de miroir peints
Buttes aux cailles
Par essence le street-art est éphèmère, sa durée de vie est courte. La plupart des graffiti photographiés ont aujourd'hui disparu. Ephémère comme les années qui s'enfuient.
"Tu connais koi toi", graffiti style SMS
"Utilise ce qui t'arrive" graffiti à la craie et homme blanc de Mesnager
Paris XXè
Le graffiti qui accompagne le joyeux bonhomme n'est probablement pas de Mesnager.
"Ce n'est pas viable", graffiti au marker noir, Buttes aux Cailles
Qu'est-ce qui n'est pas viable? Le scripteur affirme sans préciser ce qui le contrarie. Tout probablement.
"Insiste, papier collé et petit fantôme bleu
Sur les murs d'une maison incendiée à Montmartre, les street-artists s'en donnent à coeur joie. Les tags, affiches, graffiti prolifèrent et se recouvrent les uns les autres. Vainqueur provisoire de la guerre du street-art, une grande injonction: Insiste.
Escape, papier collé rue Desnoyez
Une autre injonction vue à Belleville: Escape (échappe-toi) écrite sur la silhouette d'un lapin.
"Ce n'est pas moi qui ai écrit ça! signé piéton" graffiti et empreinte de main
Un peu d'humour pour conclure ce florilège: "Ce n'est pas moi qui ai écrit ça!" affirmation tout à fait absurde.
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philosophie de la rue
31 décembre 2012