3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 23:06

 

    Un affichette noire et blanc collée sur une cabine téléphonique déjà maculée d'affiches arrachées. Free moustache (moustache gratuite), dit le texte, take one (prenez en une), for you or someone you love (pour vous ou quelqu'un que vous aimez). 


street-art moustache gratuite 2Free moustache, take one, affiche

 

    Une idée absurde et poétique qui fait sourire. Une moustache pour vous ou quelqu'un que vous aimez, un cadeau pour la Saint-Valentin? Une jeune fille s'arrête devant le message, arrache une petite moustache et la colle sous le nez de son copain. Ils repartent en riant.


 

street-art moustache gratuite 4Free moustache, take one,

affiche sur une cabine téléphonique

 

 

   L'affichette parodie les petites annonces (pour vendre un vélo, faire du baby-sitting ou donner des cours de poterie) qu'on trouve chez les commerçants ou collés sur un poteau dans la rue. Le bas du papier offre des numéros de téléphone pré-découpés. L'affichette aux moustaches ne propose pas d'échange marchand, le street-art aime bien les gestes gratuits; une intervention à rapprocher des free hugs, des câlins gratuits, que des jeunes gens offrent aux passants.


 

free-hugs--calins-gratuits.jpgFree hug, câlin gratuit, pancarte devant Notre-Dame de Paris

 

    

   En regardant le dessin de plus près, déception, il y a bien quelque chose à vendre ou du moins à promouvoir. L'adresse d'un site internet est écrite sur les petites moustaches à emporter: merystache.com, un site de mode. 

 


 

street-art moustache gratuite 3Free moustache, take one, affiche avec moustaches détachables

 

 

   C'est dommage, des moustaches de papier offertes aux passants, pour rien, pour rire, c'était bien. Des moustaches pour faire la réclame d'un site internet c'est décevant. Du street-marketing qui se fait passer pour du street-art. Mais ça marche!

 

 

 

Lien sur ce blog:

Les petites annonces chinoises de Belleville, street-art involontaire

Everywhere, affichette absurde: teasing ou street-art?

 

 

 

 

Palagret

archéologie du quotidien

février 2011

 

 

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