9 décembre 2009
3
09
/12
/décembre
/2009
00:57
A Nova-Esperanza, l'expédition Quiros a commencé à établir un contact avec «les Hommes des Nuages». Ils vivent dans les forêts humides des hauts plateaux et rendent un culte à leurs ancêtres beaucoup plus modeste que celui des Hommes du Ressac.
Idole-ancêtre des Hommes du Ressac, Océanie
L'ethnologue Alix de la Liquière-Engueyrade et son équipe ont eu l'honneur de participer aux cérémonies du Nouvel An. Ce jour là, après de nombreuses libations, le village se rassemble autour d'un gouffre où tourbillonne une eau furieuse. Les hommes s'approchent le plus près possible du bord, font une prière puis jettent dans le gouffre de petits sacs faits de feuille de banyan. Ils contiennent des coquillages broyés symbolisant leurs soucis. Les femmes les encouragent en tapant des mains.
Sollicité par le chef des "Hommes des Nuages", le caméraman de l'expédition Quiros a jeté son bulletin de paie roulé en boule, à la plus grande satisfaction des autochtones et de ses camarades. Ensuite «les Hommes des Nuages» ont chanté et dansé pour leur dieux, les remerciant de leur avoir envoyé si peu de malheurs. Une fois débarrassé de ses sentiments négatifs, purifié, le village accueille la nouvelle année le coeur plein d'espoir.
On retrouve aujourd'hui un écho de ce rituel océanien à New-York. Lors du "Jour du Bon Débarras", Good Riddance Day, où les citadins se débarrassent aussi de tous leurs tracas. Symboliquement, ils écrivent sur un papier leurs ennuis, leurs déceptions, leurs échecs puis ils jettent ce papier dans une déchiqueteuse. La machine détruit les mauvaises vibrations et une nouvelle année peut commencer.
Articles précédents sur Nova-Esperanza:
II -Le culte des ancêtres en Océanie: les grossières idoles d'argile de Nova-Espéranza
III- Evolution du culte des ancêtres en Océanie, argile et débris de plastique
I- Découverte de Nova-Esperanza en Océanie, de Cook à Alix de la Liquière-Engueyrade
On retrouve aujourd'hui un écho de ce rituel océanien à New-York. Lors du "Jour du Bon Débarras", Good Riddance Day, où les citadins se débarrassent aussi de tous leurs tracas. Symboliquement, ils écrivent sur un papier leurs ennuis, leurs déceptions, leurs échecs puis ils jettent ce papier dans une déchiqueteuse. La machine détruit les mauvaises vibrations et une nouvelle année peut commencer.
Articles précédents sur Nova-Esperanza:
II -Le culte des ancêtres en Océanie: les grossières idoles d'argile de Nova-Espéranza
III- Evolution du culte des ancêtres en Océanie, argile et débris de plastique
I- Découverte de Nova-Esperanza en Océanie, de Cook à Alix de la Liquière-Engueyrade
Catherine-Alice Palagret
ethnologie
décembre 2009