Continuant sa série de Vanités, Philippe Pasqua expose des crânes recouverts de peinture épaisse et de papillons naturalisés. De l'os non pas imputrescible mais résistant au temps, de fragiles insectes éphémères et des coulures figées pour nous faire réfléchir, tel Hamlet, à la précarité de toute vie? Ou seulement des images horrifico-amusantes?
Crâne humain recouvert de coulure de peinture rose et papillons naturalisés
Philippe Pasqua, Art Paris 2011
Cette fois-ci les crânes de Philippe Pasqua ne sont pas recouverts de feuille d'or ou de chrome mais plus banalement de peinture acrylique où les délicats papillons semblent s'engluer. Symboles de la vie éphémère, les insectes deviennent nature morte. Les coulures de peinture évitent soigneusement les orbites creuses et le trou du nez, signes de mort, et masquent en partie les dents de ceux qui furent jadis des êtres vivants.
Crâne humain recouvert de coulures de peinture verte et papillons naturalisés
Philippe Pasqua, Art Paris 2011
Les crânes aux papillons sont présentés dans des boîtes en plexiglas sur un piédestal, tels des icônes barbares vénérées dans un culte terrifiant ou des reliques précieuses de saints hommes revues par l'art contemporain.
Crânes humains recouverts de coulure de peinture et papillons naturalisés
Philippe Pasqua, Art Paris 2011
Derrière les crânes multicolores sont exposés des dessins de nu et des portraits de Philippe Pasqua.
Crâne humain recouvert de coulures de peinture violette et papillons naturalisés
Philippe Pasqua, Art Paris 2011
Crâne humain recouvert de coulure de peinture bleu clair et papillons naturalisés
Philippe Pasqua, Art Paris 2011
Art Paris du 31 mars au 3 avril 2011
Grand Palais, Paris
Liens sur ce blog:
Philippe Pasqua: crâne aux papillons et autres vanités
Un Tyrannosaurus Rex en bord de Seine, sculpture de Philippe Pasqua
Claude Viallat à Art Paris 2011
Louis Cane à Art Paris, entre figuration et abstraction
Palagret
art contemporain
juin 2011