6 août 2008
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Les anciens murs peints publicitaires sont de plus en plus rares à Paris et en banlieue. Trop de ravalements, de réhabilitations, de restructurations et de démolitions les effacent impitoyablement du paysage urbain. Avant guerre, leur multiplication envahissante étaient perçue comme un nuisance visuelle, un harcèlement publicitaire dirait-on aujourd'hui. Maintenant nous voyons en eux les témoins fragiles d'une époque disparue. Parfois, au hasard d'une promenade, un mur surgit, connu bien sûr des spécialistes et des habitants du quartier.
Un immeuble aux deux murs aveugles
ornés d'une publicité murale
Hoover et Cinzano Bianco
ornés d'une publicité murale
Hoover et Cinzano Bianco
Voici un bel immeuble de brique de sept étages en banlieue parisienne. Ses deux murs pignons se dressent bien dégagés au-dessus de constructions plus modestes de trois ou quatre étages, offrant un emplacement de choix : une réclame murale doit se voir de loin. Un peu délavés, les deux murs publicitaires à la gloire de Hoover (aspirateur) et de Cinzano Bianco (apéritif) sont toujours lisibles et toujours utiles puisque les marques existent encore.
voir la publicité murale Bébé Cadum
les murs peints publicitaires en Inde
Catherine-Alice Palagret
mur aveugle orné d'une publicité murale
Hoover et Cinzano Bianco
Pas d'image sur le mur, juste un lettrage. Le nom des marques Hoover et Cinzano, très connues, est suffisant. De quand date cette réclame murale? Probablement de l'après guerre. Le logo Scap, la compagnie d'affichage, a l'air assez moderne. Hoover et Cinzano Bianco
mur aveugle orné d'une publicité murale
Hoover et Cinzano Bianco
Hoover et Cinzano Bianco
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les murs peints publicitaires en Inde
Catherine-Alice Palagret