Sur les murs décrépis, sur les palissades vertes et blanches, sur les trottoirs noirs d'asphalte fleurissent les "je t'aime". Les amoureux graffeurs proclament fièrement leur amour à la face du monde. Parfois ils dévoilent le nom de l'élue, parfois ils signent mais est-ce bien nécessaire? L'être aimé saura que le message lui est destiné et si il ou elle ne le comprend pas, alors c'est sans espoir.
Je t'aime S.T. A.B.H, graffiti rouge sur un mur gris près de Beaubourg
Le message très personnel s'étale aux yeux de tous, faisant ricanner les cyniques, soupirer les coeurs d'artichaut et enrager les nettoyeurs municipaux. Ce n'est pas vraiment du street-art, juste une phrase tracée en cursives ou majuscules. Des mots romantiques bien qu'éculés, bientôt effacés.
Je t'aime, graffiti rose sur un trottoir noir
Comme les coeurs gravés dans l'écorce des arbres, écrire "je t'aime" est u n geste simple, traditionnel, plus spontané que les nouveaux cadenas d'amour accrochés aux parapets des ponts.
Je t'aime , graffiti rouge sur un mur gris
Je t'aime, graffiti noir sur une palissade de travaux
face à l'Hôtel de Ville
Manon je t'aime, banderolle sur un pont de la Petite Ceinture
Liens sur ce blog:
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archéologie du quotidien